Passionné, engagé, défenseur des droits des petits et des grands, autant d’attributs qui font de lui une figure emblématique en Tunisie.
Lotfi évolue depuis 10 ans dans l’entrepreunariat social. Loin des belles paroles et des actions déployées uniquement sur le papier, Lotfi est un homme de terrain, il lutte pour une société plus juste et s’efforce au quotidien de démontrer que cela est possible malgré le contexte économique local et mondial.
Convaincu que les adultes responsables et engagés de demain sont les enfants d’aujourd’hui, animé par le capital humain il fonde Wallah We Can.
Une initiative qui encourage l’innovation sociale, le développement durable et la responsabilité sociétale. Véritable laboratoire social, le partage, l’équité et la gouvernance participative sont quelques-unes des valeurs qui caractérisent la structure.
La santé, l’éducation, l’épanouissement, la protection physique & juridique sont les droits fondamentaux identifés par Wallah We Can auxquels les enfants doivent prétendre. En découle différents chantiers menés de front.
L’autosuffisance comme échappatoire
Adopter une logique d’autosuffisance apparaissait comme une évidence lorsque Wallah We Can s’est penchée sur le sort réservé à certaines écoles publiques. De là est née la Green School. Elle a pour vocation de transformer un établissement scolaire public en entreprise sociale sur des principes d’autosuffisance, tant sur le plan énergétique, qu’alimentaire. L’établissement produit ainsi plus d’énergie qu’elle n’en consomme et revend son excédent mais en propose également à des écoles de provinces reculées. Les parents d’élèves sans emplois sont également acteurs de ce changement et se sont vu proposer des formations leur permettant de connaître les rouages agricoles pour produire les fruits et légumes qui serviront à alimenter la cantine scolaire notamment.
Lutte contre la précarité menstruelle
Dans cette même optique de mettre en place des cercles vertueux, Wallah we Can a lancé Ecolibree, un projet visant à lutter contre la précarité menstruelle, qui se traduit par la fabrication et la distribution gratuite de protections hygiéniques lavables. A l’heure où les tabous sur le sujet se lèvent à peine, Wallah We Can a été précurseur sur le sujet et en a fait un de ses combats.
Plaidoyer encore et toujours en faveur de l’enfance
La fondation travaille en étroite collaboration avec des organisations internationales sur la mise à disposition d’équipements médicaux à destination d’unités pédiatriques d’hôpitaux tunisiens.
Un projet de centre destiné à accueillir les enfants victimes de violences verra le jour en 2023, il permettra en l’occurrence d’accompagner les enfants dans leur reconstruction.
Lotfi Hamadi avec Wallah We Can nous rappelle la théorie du Colibri de Pierre Rabhi, « Je fais ma part ».